Comme un oiseau en cage

Je suis rentrée chez moi et tout m’a semblé différent. Cet appart que je trouvais petit il y a quelques temps de cela, m’a semblé  grand, trop grand.

Et pour cause, je viens de “survivre” à 14 jours de quarantaine obligatoire: 1) la quarantaine exacerbe les sens; 2) quarantaine obligatoire est l’exacte traduction de l’anglais mandatory quarantine et on est loin du compte.

En prenant le vol retour pour Addis, je savais ce qui m’attendait. Je savais qu’une fois le pied sur le tarmac, les choses seraient différentes…. Et de ce côté, je n’ai pas été épargnée.

Arriver à Addis…et être traitée comme une pestiférée.

L’aéroport d’ordinaire bondé est vide…. j’ai l’impression que les passagers débarqués de mon vol sont les seuls…Dans les parages, aucune âme qui vive… Enfin, si, nous les passagers débarqués et le personnel au sol qui pour l’occasion était rare et c’est exceptionnel. 

Rien n’a marché comme il fallait. En tout cas pas comme je l’avais imaginé dans ma tête. Ne me demandez pas ce à quoi je m’attendais, je ne suis pas sûre de moi-même le savoir.

Sortir de l’aéroport, une épreuve en soi

“Le problème dans la vie, c’est ceux qui sont passés avant nous.” Oui, c’est à cause de nos prédécesseurs que l’on se retrouve très souvent dans des situations incongrues. 

J’avais “chargé” ma carte bancaire car je savais que j’allais devoir allonger la pèse. Je m’étais préparée car je savais que la quarantaine était à la charge du (malheureux) voyageur qui débarquait à Addis. Sauf que la Shopaholic que je suis avait grillé son plafond sur la carte bancaire, il me faut faire un retrait, j’avais beau expliquer au monsieur la réalité de mes faits, il ne voulait rien attendre. Je ne peux pas dépasser le poste. Dieu sait qu’il y a un guichet automatique tout à côté. Les règles sont les règles! 

Discutant avec le monsieur, (oui, j’étais très calme, embêtée, certes mais calme), il me révèle que certaines créatures du peuple de Dieu ont “trahi leur confiance” et que expat ou pas, aujourd’hui la règle s’applique à tous.

Mon téléphone sonne: c’est mon collègue. Vous ai-je dis que dans mon bonheur (il vaut mieux enjoliver la situation), mon collègue m’apprend que l’hôtel pour lequel j’avais une réservation est disponible. Ne me demandez pas pourquoi, il m’avait été AFFIRMÉ qu’il n’était  pas disponible ce soir là. Un oubli sans doute. Oui, des oublis, ça arrive norrr…. 

On a un accord, mon collègue a juré de ma crédibilité cumulée à la sienne, je paierai la facture fusse t-elle salée. Je respire étape 1 check.

Pour la première fois, l’immigration est vide. Le “priority route” n’existe plus. Autant j’en ris, autant je trouve ça TRISTE. Habituellement, il aurait fallu un concours de patience… mais là, la foule a laissé place à un vide glacial. Une fois devant l’agent de contrôle qui estampille mon passeport. Je crois mon calvaire terminé…. Si seulement…

Je me dirige vers la zone des carrousels…. DESERT… Je devrais m’y être habituée mais pourtant… La bonne nouvelle, c’est qu’avec le temps passé à parler paiement, je ne vais pas me facir 1h d’attente pour voir débarquer mes bagages… (débarquer, vous avez compris?)….

Et hop, chariot, bagage, je me dirige vers la sortie me demandant ce qui m’attend! Je crois que j’avais beau m’être préparée, mon esprit faisait de la résistance… ça arrive aux meilleurs et j’en ai fait les frais… Juste à quelques centimètres de la porte un autre poste de contrôle. Je dois attendre le docteur et l’agent de police…. Dis comme ça, ça a l’air SWAG. Ca ne l’est pas…

Après un interrogatoire en règle, d’où je viens, où je vais…. je finis par sortir de l’aéroport. Notez que tout ceci a duré au moins deux heures. J’arrive au parking, la navette est là, j’y monte et j’attends quand je vois arriver le docteur et le “flic” appelons le comme ça! Kalachnikov en bandoulière… ça commence bien.

En route pour le paradis….

Sur le chemin de l’hôtel, les rues qui me semblaient familières ont l’air de rues quelconques, à mesure que la voiture avance je me demande comment j’ai fait pour me retrouver dans cette situation (dépendamment de la circulation, les yeux fermées, je pourrais dire où l’on se trouve…. tant je connais le trajet par coeur) … Plongées dans mes pensées, je me remémore pourquoi je voulais fuir Addis, pour aller dans un pays non infecté… Oui oui, à l’époque ça existait en Afrique. Quelque part des pays sains, sans cas déclaré/avéré… Parce que j’avais peur sur un coup de tête, j’ai voyagé; je savais que je devais rentrer mais ça semblait si loin…Je devais rentrer, je le savais j’espérais juste que j’avais encore du temps. Et puis, j’ai mis le doigt sur mon problème. Ce qui est bien avec ce genre de situation, c’est que l’on a du temps… Je n’étais pas encore dans ma chambre d’hôtel que j’anticipais. J’aime bien ça, anticiper, ne pas être prise au dépourvu, ça permet de sauver ce qui peut l’être dans des situations impromptues, j’ai écouté Confidence Code il y a peu et selon les études c’est typiquement feminin…. 

La navette gare devant l’hôtel…

Ceci n’est pas un hôtel….

En même temps que je descends, mon escorte me suit…. Je trouve ça drôle… Moi, traitée comme une renégat… moi l’une des personnes les mieux protégées d’Addis…comme si, avec 6 heures de vol dans le corps, cumulées à 3 heures à poireauter me donnaient l’avantage si je devais piquer un sprint avec ces messieurs… Je me dirige vers la réception, du personnel gentil par politesse… Je demande le ATM, il m’est accordé d’y aller pour faire un retrait qui me permettrait de régler ma douloureuse (avez-vous saisi le pluri sens du mot ici?). Je paie, mon passeport m’est retenue, et hop, en chambre Mademoiselle. Non, ce n’était pas si cool que ca! Le groom me suit. Il m’aide à installer mes valises pleines à ras bord – quand je voyage, je profite pour faire le plein). Dans un dernier soubresaut de normalité, je demande s’il est possible de faire un tour à la salle de gym et au spa pendant mon séjour; aujourd’hui j’en ris….pathétique et puéril… – c’est fou comment notre cerveau peut faire de la résistance et a parfois de la peine à intégrer certaines informations. Où donc, je me croyais? Au moment de fermer la porte, mon escorte. Un prend place sur la chaise placée pas loin de ma porte, kalachnikov bien en vue sur ses cuisses et l’autre le dr. me fait savoir qu’il passera le matin pour une visite médicale. Au passage, je n’ai pas le droit de sortir de ces quelques mètres carrés.

Ceci n’est pas un hotel, une cage dorée au mieux…Ma porte se referme. 

“Ne subis pas les événements dans ta vie” ou La vie durant la quarantaine.

Un des plus beaux moments de ma vie a été aussi un des moments les plus difficiles. En 2016, à mon plus  étonnement, j’apprends que je suis enceinte – oui, ça arrive, ne vous en déplaise-! Alors que j’errais comme une âme en peine, à me demander pourquoi et à maudire le ciel, je me confie à un ami dont le nom de code est AN (pas Armelle Nyobe, même si parfois, c’est vrai, je me parle à moi même). Il m’a dit “ Ne subis pas les événements dans ta vie”. Chinaka est arrivé 9 mois plus tard et avec lui, une femme plus résiliente, plus proactive….

“Ne subis pas les événements dans ta vie.” Ces paroles de sagesse résonnent en moi depuis lors comme un mantra. 

Pendant cette quarantaine, je me suis rendu compte que c’était beaucoup plus facile à dire qu’à appliquer. Difficile en effet de ne pas subir lorsqu’on n’est même plus libre de ses mouvements. Lorsqu’on se retrouve enfermée dans sa chambre, gardée par un agent de la police fédérale. Je me suis mise alors à penser à Mandela – oui, oui, on s’évade comme on peut- qui disait de ces geôliers que c’étaient eux, les vrais prisonniers, à veiller sur lui tous les jours sans faire autre chose que veiller et épier fixement ses mouvements; dans le cas d’espèce c’était moi et la porte de ma chambre. Qui était à plaindre le plus? 

“Ne pas subir les évènements » revenait pour moi, à m’occuper autant que je pouvais. Ce qui s’est revelé pas très intelligent car je fuyais un tête à tête avec moi qui a fini par s’imposer et qui m’a bien secouée… mais ça on en parlera après.

J’ai entrepris de faire mon linge ce jour là même. 3 semaines loin de la maison ça laisse des traces rires.  Mais il me fallait être plus stratégique. Je devais mettre en place une routine. je devais également documenter ce passage de ma vie. Aussi, apprendre quelque chose de nouveau tout en laissant la place au freestyle… même cloîtrée dans une chambre d’hôtel, les surprises peuvent arriver et BOSSER car ne l’oublions pas, j’ai un salaire à justifier.

En résumé: prière + jeun ( tout ceci se passe en partie durant la semaine sainte. Serait-ce le coup du hasard? Pour ceux qui me connaissent le hasard n’existe pas et j’ai vécu cet épisode de ma vie comme une expiation)/ sport ( j’ai enfin pu avancer dans ce programme de fitness acheté quelques mois plus tôt et qui me permettait de compenser mes 2h quotidiennes de sport avant que Covid-19 ne change tout) / le boulot/ les réseaux sociaux  et les infos/ la lecture/ le linge et ranger ma valise.

C’était important de faire des choses fussent-elles répétitives qui donneraient un sens à mon passage par la case prison ( rien à voir avec le monopoly ou alors un mauvais lancé de dés aura eu raison de moi. O rage, O désespoir). 

Dans mes nombreuses nuits d’insomnie, je me suis prise de passion pour la communication publique autour de la pandémie ( vous me direz rien de nouveau sous le soleil car je suis professionnelle de la communication, sauf que j’ai fait mes armes dans la communication pour le développement) . A tout observer, sur les réseaux sociaux, sur CNN et BBC. Il faut dire que les media briefs du Gouverneur du New-York, Andrew Cuomo étaient un véritable cours de communication sur les risques, plein de croquis, graphiques, messages chocs… à coté, ceux de la maison semblaient si improvisées. Je devrais d’ailleurs écrire un article dessus… Mais ça, c’est une autre histoire.

Je tenais à “Remplir les espaces blancs” comme Athéna dans la Sorcière de Portobello, c’était important et ainsi, j’avais des journées bien chargées. 

Et puis, un jour, mon ordinateur portable m’a lâchée…. La vie et ses aléas.

Et j’ai fini par craquer…

Parce que ça devait arriver. Parce que c’était plus facile de s’occuper l’esprit que de faire face à mes démons… L’introspection engagée dans la navette s’était arrêtée quand j’ai traversé les portes de l’hôtel. Comme si je l’avais laissée là, sur le pas de la porte… pourquoi s’encombrer d’autre chose que mes bagages ? Qui ferait ça? La vérité est que dans cette chambre, j’ai fait déni de la situation, comme si mon cerveau faisait abstraction de tout ce qui se passait. Je ne saurais l’expliquer mais mon corps et mon esprit n’étaient pas en phase.  Ce jour là, comme tous les jours, la délivrance du repas est la même. Le serveur vêtu de son uniforme, le nez couvert, les mains gantées apporte le dîner ( je jeûne toujours et je ne m’autorise que le repas du soir): deux barquettes en alu (dîner et dessert) et mes bouteilles d’eau ( 1 de Litre réglementaire et une que je paie 2 L). Cela me fait penser que depuis que je suis là, bientôt une semaine, les bouteilles d’eau journalières ne sont pas déposées, c’est pourtant le cas en temps normal. Tous les jours dans les hôtels, on fait les chambres, change les draps et autres serviettes, approvisionne en eau et autres sachets de thés. Ce jour-là, pas différent des autres, j’ai ouvert la porte pour jeter la barquette en alu qui me servait de “plateau repas” ( visiblement ma douloureuse ne me donnait pas droit à des couverts normaux). Mais ce jour-là plus que les autres, je me suis sentie, sale, malade potentiellement dangereuse – il faut se dire la vérité, dans ce genre de situation, vous êtes présumée MALADE et contagieux. Qui voudrait se mêler avec ça? OUI, j’ai dit ça car c’est comme ça qu’on est traité, des choses au contact desquelles, on pourrait se trouver exposé, malade. Qui voudrait de ça? 

J’étais loin de m’imaginer qu’une chose pareille pourrait m’arriver un jour. Bien que n’ayant pas tellement souffert, j’ai particulièrement été affectée par cette déshumanisation dont sont victimes les personnes en quarantaine. 

Ce jour-là, comme tous les autres, difficile de ne pas remarquer mon garde du corps. Je ferme la porte, me dirige vers le lit, m’y assois quand je commence à manquer d’air, une peur irrationnelle commence à monter, j’ouvre la porte fenêtre qui donne sur le balcon mais ce n’est pas assez. Je pense ouvrir la porte mais mon cerveau qui n’a pas totalement viré zinzin me rappelle que l’ouvrir et trainer dans le couloir, me vaudrait d’être molestée dans le meilleur des cas… 

La solution? reprendre le contrôle. Comment? Réguler ma respiration en me concentrant dessus. Après des minutes qui ont paru une éternité, j’étais stabilisée, calmée, posée.

Trouver un havre de paix

Mon “malheur” aurait été pire sans le soutien de mes proches mais pas que. Pendue au téléphone tous les jours, je recevais des appels et des messages de personnes qui me savaient en “détresse”, de ma meilleure amie, à des connaissances en passant par mes ami.e.s et “grande soeur”,  sans oublier ma famille. Certains prenaient de mes nouvelles tous les jours, disaient-ils pour me tenir compagnie. Des moments importants pour moi, qui me permettaient de sortir de cette chambre. Les mots ne suffiront pas pour dire combien je suis reconnaissante pour toutes les personnes qui m’ont accompagnée dans cette épreuve. Je me suis sentie aimée  par ces personnes et par l’Univers. De réaliser que je n’étais pas seule et que je n’avais pas à porter le poids de cette mésaventure toute seule. Je suis reconnaissante et je n’aurais jamais assez les mots pour dire MERCI.

Je fais partie des personnes qui ont la naïveté de croire à l’humanité des gens.  Appelez ça faiblesse ou naïveté, mais je reste convaincue que même le plus méchant des êtres humains peut faire preuve de gentillesse et d’empathie. De plus, le monde n’est pas rempli de personnes au coeur de pierre, il y en a de spontanément gentilles, serviables et le tout sans calcul. Appelez ça de la  naïveté, mais j’y crois intimement.

Ce jour-là contrairement aux autres, le serveur n’avait rien à voir avec ses collègues. Alors que je m’empresse de fermer cette porte, il me demande si je vais bien. Je trouve la question bizarre.

-Excuse me?

-Depuis que vous êtes arrivée ici, vous ne mangez pratiquement pas.

Etait-ce vraiment un nouveau serveur ou était-ce mes yeux qui le regardaient différemment? Je ne saurais vraiment le dire.

Perdue dans mes pensées à essayer de trouver un sens à cette situation, il me tire de mes pensées et me redemande si je vais bien.

OUI, je vais bien. Merci de demander. C’est juste que j’étais en jeûn la semaine dernière et que là, je n’ai pas vraiment la tête à me goinfrer. J’ai souri, il m’a souri, j’ai fermé la porte.

Ce jour-là contrairement aux autres, le garde du corps m’a salué quand je jetais la barquette.

Oui, il y a de l’humanité en chacun de nous.

12 jours plus tard, le médecin dont le seul but des visites quotidiennes était la prise de ma température, m’annonce que dans la journée, des prélèvements seront effectués pour préparer mon éventuelle sortie. Il faut dire que je me suis toujours demandé à quoi ça servait de venir tous les matins à prendre une température qui ne décollait jamais de 36.1°.

Deux jours plus tard, libérée – délivrée. Je ne suis pas fan de la Reine des Neiges mais Dieu que j’ai chanté cette section à tue-tête.

Kit de survie pendant cette période:

  1. La prière
  2. La musique hypnotique de Google Home sur laquelle je me concentrais pour trouver le sommeil. Le comble pour quelqu’un qui d’ordinaire, avait juste à fermer les yeux pour dormir; à ce jour, je n’ai pas retrouvé le sommeil facile d’antan.
  3. Le peuple de Dieu à qui je demeure reconnaissante.

Leçons apprises:

  1. Si on peut s’offrir un séjour à l’hôtel autant le faire sans regarder à la dépense. J’avais les moyens de le faire… j’ai fait la radine et me suis retrouvée à le faire contre mon plein gré. Deux semaines, le plaisir en moins et une douloureuse qui a du mal à passer.
  2. Je ne suis pas seule: de loin la plus belle des leçons.
  3. Il n’y a pas de raison d’avoir peur: à ce sujet, je vous recommande l’épisode de Les Papotages de C. Befoune
  4. Il vaut mieux rire de tout et avoir le coeur léger: à la fin de ma quarantaine, quand je sortais de ma chambre, la dame qui rangeait les chambres (que je voyais pour la 1ère fois) m’a demandé comment était mon séjour. J’ai ri. J’ai cru à une blague. Elle ne pouvait pas être sérieuse. Je lui ai répondu : je n’étais pas en vacances vous savez, mais c’était correct”.

Je suis rentrée chez moi et tout m’a semblé différent. Cet appart que je trouvais petit il y avait quelques temps de cela, m’a semblé  grand, trop grand. J’ai pris une semaine à prendre mes marques, à me sentir chez moi, à posséder des pièces que d’ordinaire, je ne fréquentais pas. C’est dingue comment on ne prend pas le temps d’apprécier les choses qu’on a que l’on prend pour acquises. Il aura fallu cet épisode pour je me mette à la gratitude quotidienne, à la contemplation quotidienne.

Je suis rentrée chez moi et tout m’a semblé différent. Cet appart que je trouvais petit il y avait quelques temps de cela, m’a semblé  grand, trop grand. J’ai dû me reconstruire;  Miguel Ruiz aurait dit “signer de nouveaux accords” avec moi. Ca a pris le temps que ça devait, j’ai commencé cet article il y a exactement 3 mois et quelques semaines de cela. Je me suis arrêtée bien des fois, car c’était dur. Ca l’est toujours mais c’est plus supportable; je suis chez moi avec les miens et ça change tout.

Posted by Leyopar

  1. Merci à toi de partager cet épisode avec nous.
    C’est vraiment une belle leçon pour chaque personne qui viendra lire ce billet je pense.
    Je retiens la prière qui t’a beaucoup aidée.
    Et par dessus, je suis heureuse que tu ailles mieux aujourd’hui!

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    1. merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

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  2. Super récit! Ravie de lire que tout est rentré dans l’ordre (ou presque ) 😊

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  3. Merci de partager ton expérience. Je suis ravie de savoir que tu vas bien et de retour chez toi.

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    1. Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

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  4. Batieno Barthelemy 13 juillet 2020 at 16 h 31 min

    très instructif! merci de m’avoir emporté avec toi dans les méandres de la quarantaine! Les ressources nous les trouvons dans les moments difficiles avec l’aide de la prière, la lucidité.
    Content que tu ailles bien.
    A la prochaine donc pour voir ce qu’est devenue la bonne bouteille de Prosecco!

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    1. Merci beaucoup Barthelémy…. Si tu passes par Addis fais signe on scellera le sort d’une bouteille

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